« Etre entendu, ou ne pas être entendu ». Voici comment nous pourrions résumer le conseil communal du mercredi 24 avril.

 

Un aménagement du territoire qui répond aux préoccupations de sécurité et de préservation des espaces verts

 

Etre entendu, nous l’avons été, lorsque le Collège a accepté notre demande de mettre à l’étude des propositions d’aménagements alternatifs, largement inspirées des avis émis par le PCDN local (Plan Communal de Développement de la Nature) et relatives à la création d’un parking dans le bas de Rosières à proximité de l’école communale. Notre groupe Ecolo partage le constat du Collège : il faut investir dans le renforcement de la sécurité des enfants qui, aujourd’hui, pour la grande majorité, sont déposés en voiture chaque matin aux abords de l’école communale. Mais nous pensons que cet investissement conséquent peut se faire sans nuire à la biodiversité locale d’une part, et au profit, aussi, des usagers qui se rendent à pied ou à vélo à l’école. Même si le ralentissement de la vitesse automobile que nous espérons obtenir sur la rue de La Hulpe avec les propositions d’aménagement alternatives ne règlera pas tout, nous pensons en effet qu’il est nécessaire de tout mettre en œuvre dès aujourd’hui, dans chaque nouvel aménagement, pour que davantage d’usagers choisissent demain un mode de déplacement plus durable. Le bureau d’étude auquel ont été confiées nos propositions se penchera sur ces enjeux endéans le mois.

 

Une procédure transparente et équitable pour le commerce ambulant

 

Etre entendus encore, nous espérons que l’ensemble des commerçants le seront, qu’ils soient établis sur notre commune, depuis de nombreuses années ou plus récemment, ou qu’ils s’agissent de commerces ambulants, tels que la tendance évolue dans nos villes et communes.

La réglementation communale a été complétée lors de ce Conseil afin de définir une procédure transparente et équitable quant aux activités communales ambulantes en dehors de nos marchés de Rixensart et de Maubroux.  Exercice difficile que de garantir en tant qu’autorité communale, et si faire se peut, une harmonie au niveau de l’offre et des services proposés par le commerce local, sans enfreindre aux droits les plus élémentaires de libre concurrence et d’entreprise.

Mais, au-delà de la définition d’un règlement communal relatif à l’organisation de ces activités ambulantes, nous pensons que le travail de dialogue entre tous les commerçants, fixes ou ambulants et la recherche de la meilleure complémentarité possible entre les services proposés est essentielle et peut être renforcée.

 

Et finalement, ne pas être entendu…

 

Un constat posé par bon nombre de conseillers lors de leurs interpellations menées dans la salle du conseil communal.
« On ne comprends pas ce que vous dites, parlez plus fort ! » répète Madame la Bourgmestre, à celles et ceux qui n’ont pas la chance d’avoir une voix qui porte telle celle de Pavarotti ou de la Callas. Et à juste titre, l’acoustique de notre salle communale ne permet pas une écoute et par conséquent une compréhension optimale, tant entre conseillers qu’auprès du public, un état de fait que les divers participants rapportent régulièrement. Renforcer la démocratie participative au cœur de la vie communale, c’est aussi garantir la clarté et la compréhension auprès de toutes et tous. Nous devinons que tous seront d’accord qu’il convient par conséquent d’équiper adéquatement notre salle communale pour y parvenir. Comment vous dites ?

 

Last but not least, l’école de Genval a adopté son plan de pilotage

 

Très beau travail de notre école communale de La Bruyère-Genval qui a finalisé son plan de pilotage. L’accent mis sur l’apprentissage du français et sur la remédiation nous paraît un excellent moyen de réduire l’échec scolaire et d’améliorer la formation des élèves.

Pour plus de détails, voici l’ordre du jour complet de la séance du 24 avril et le procès-verbal de la partie publique

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous contacter ecolorixensart@gmail.com.