Bruits de couloir… écologique !

Lors du conseil communal de fin avril, le collège a présenté un projet de « couloir (ou corridor) écologique » à Genval, reliant le Fond Tasnier et le site des Charmettes à la vallée de la Lasne.

Nous avons applaudi à ce projet et félicité le service Ecoconseil pour la qualité de ce dossier!

Il consiste, au départ des Charmettes et du Fond Tasnier, à parsemer les quartiers, rues, ruelles et petits « interstices » verts qui mènent à la vallée de Lasne, de haies, de potagers « partagés », de petits fruitiers, de bandes herbeuses fleuries, de bacs à plantes mellifères et comestibles, de jardinières fleuries de plantes aromatiques et mellifères, etc.

Le circuit partira du Fond Tasnier, traversera le parc des Charmettes, empruntera la rue du Tilleul, la petite rue du Vallon et les sentiers qui descendent dans la vallée de la Lasne. Les rues et sentiers adjacents seront aussi concernés, pour former un vrai corridor.

Nous avons insisté pour que, dans le cadre de ce couloir écologique, des initiatives de « quartier sans pesticide » soient suscitées. Les pesticides sont à éviter bien sûr dans les espaces publics mais aussi dans les espaces privés. Rien de tel qu’une collaboration entre voisins pour s’y mettre !

Belle opportunité aussi pour maintenir un maximum d’espaces verts sur le site « Poirier Dieu », traversé par ce couloir. Espérons que l’urbanisation de ce site respectera, de ce point de vue, le projet de couloir écologique. Nous y serons attentifs.

Quant au parc des Charmettes, nous savons que ses riverains se plaignent régulièrement (et encore tout récemment) de son mauvais entretien, des déchets sauvages, des déprédations du mobilier et de l’envahissement des voitures. Les aménagements « verts » prévus dans le projet de couloir écologique seraient l’occasion rêvée de mettre tout le monde autour de la table, habitants, associations présentes sur place, services communaux, pour « prendre en charge » la restauration et la préservation de ce site afin qu’il retrouve charme et convivialité.

Et enfin, n’oublions pas l’autre bout du couloir, la vallée de la Lasne avec la réserve de la Grande Bruyère où l’on sait qu’une gestion énergique serait nécessaire pour qu’elle retrouve son lustre d’antan. Associations et citoyens sont prêts à mettre la main à la pâte mais des moyens communaux seront indispensables pour arriver à rétablir la biodiversité latente.

Du pain sur la planche, donc. La commune attend des subsides provinciaux de 3350 euros pour démarrer. On peut supposer (et espérer) qu’à défaut de les obtenir, elle trouvera bien en interne les ressources pour ne pas en postposer la réalisation !

Le groupe Ecolo au conseil communal : Eric Bamps, Martine Biemans, Philippe Lauwers, Anne-Marie Lemoine, Wivine Vuylsteke